Perturbateurs endocriniens : PRENDRE DES MESURES SANS DÉMESURE !

Perturbateurs-endocriniensLes médias abordent de plus en plus les questions de santé et d’environnement. Parmi les sujets qui font l’actualité : les perturbateurs endocriniens. L’opinion publique s’en inquiète. De leur côté les scientifiques cherchent et débattent. Loin des polémiques médiatiques, Valeurs Vertes a réuni deux scientifiques de renom, le professeur Jean-Paul Escande, et Michel Crépin, oncologue, autour de Jean-Yves Le Déaut, député et président de l’OPESCT*. Rencontre pour mieux comprendre.

Pour Jean-Yves Le Déaut, l’Office qu’il préside depuis presque 15 ans a pour rôle de préparer le travail législatif. « Nous participons à la fabrication de la loi. En quoi va-t-elle évoluer ? A quel moment doit-elle être révisée ? C’est une approche assez novatrice que les Anglais appellent le Technology assessment et les Norvégiens le Parlement du Futur, en France, il s’agit de l’OPESCT ». Composé de 18 sénateurs et de 18 députés, l’OPESCT aide à l’élaboration de la loi grâce à des expertises collectives contradictoires et à des rapports rédigés en collaboration avec des experts.
Ainsi, un rapport a été publié en 2011 sur les perturbateurs endocriniens. Des propositions très concrètes y sont énoncées concernant l’information aux consommateurs les plus exposés. Par exemple, pour éviter que les femmes enceintes ne consomment trop de Bisphénol A – le perturbateur endocrinien interdit dans les biberons depuis 2010 et dans l’ensemble des contenants alimentaires depuis 2015 – le rapport propose d’apposer les pictogrammes déjà utilisés pour les boissons alcoolisées. « L’une des difficultés sera bien évidemment de définir sur quel produit l’apposer. Cela pourrait faire l’objet de propositions de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) dans le cadre des évaluations en cours », suggère le rapport.

Le paradoxe d’Olson

La difficulté est bien de prendre des mesures sans perdre de vue le contexte économique, sanitaire,… en deux mots, trouver la voie du milieu. «Nous travaillons continuellement…

 

SONDAGE : Les Français et les perturbateurs endocriniens
FAIRE CONFIANCE À LA SCIENCE

Pour l’enquête Valeurs Vertes réalisée en ligne par Harris interactive, du 29 septembre au 1er octobre 2015, sur un échantillon de 1020 personnes, représentatif de Français âgés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Comment les Français hiérarchisent-ils leurs préoccupations en matière de santé et d’environnement ? Parmi le brouillard de mots qui leur vient à l’esprit, c’est d’abord la pollution qui les inquiète le plus, puis assez loin derrière les pesticides et les enjeux alimentaires.
Ils pensent que ces sujets peuvent avoir un impact sur leur santé.
Mais quelle pollution ? Etonnamment, on retrouve l’eau en première ligne alors qu’en France elle est sûrement l’un des produits les plus surveillés et les plus sûrs. Il existe donc un décalage entre la réalité et la perception qu’ils ont d’un produit…

OU
OU



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *