N° 116 mai-juin 2012

Sommaire

valeurs-vertes-116

ACTUALITÉ

  • Les chiffres
  • Les acteurs du développement durable
  • Livres
  • Associations
  • Agenda

ÉCONOMIE

  • EMPLOI VERTS : DE L’AVENIR POUR MA CROISSANCE

ENERGIE

  • TOUT SAVOIR SUR LES APPELS D’OFFRES :
    • ÉOLIEN OFFSHORE
    • PHOTOVOLTAÏQUE
    • BIOMASSE
  • A PROPOS DU GAZ DE SCHISTE

MOBILITÉ

  • VÉHICULES ÉLECTRIQUES :
    • FAIRE MIEUX QUE DANS LES ANNÉES 90
    • DE LA NÉCESSITÉ DE POSER LES BORNES “ENSEMBLE”

SANTÉ

  • DE L’HERBE AUX HORMONES
  • MISSION HUMANITAIRE : APPORTER L’EAU

AGRICULTURE

  • LE REBOND DE LA BANANE ANTILLAISE
  • DE LA SEMENCE AU CONSEIL

BIODIVERSITÉ

  • UNE HISTOIRE D’EAU
    Chroniqueur : Gilles Boeuf

POLITIQUE

  • L’ANTICIPATION DES RISQUES DU FUTUR

URBANISME

  • LE DOMAINE DE SAINT-CLOUD EN PÉRIL ?

FINANCES

  • La chronique de Jean-François Descaves
    QUE CACHE LE NOUVEAU DÉCRET RSE ?
  • OÙ EN EST LE MARCHÉ CARBONE ?
  • Brèves finances

Édito

À RIO, N’OUBLIONS PAS L’ESSENTIEL

Au moment où l’on va célébrer Rio + 20, il ne faut pas oublier la vraie date fondatrice du développement durable – qui s’intitulait alors
« éco-développement ». C’était en 1972, la première conférence des Nations Unies sur l’environnement humain à Stockholm.

Elle donna naissance à la création du PNUE (programme des Nations Unies pour l’environnement) et du PNUD (programme des Nations Unies pour le Développement). René Dubos en fut, avec Maurice Strong et Barbara Ward, le grand ordonnateur. Il permit au programme « Nous n’avons qu’une
Terre » de semer l’idée du lien indéfectible des activités humaines et des richesses de la Terre. « Courtisons la Terre », avait-il enjoint dans un livre qui reçut alors le prix Pulitzer !

Cet homme rare, ce pionnier, est sorti des mémoires ingrates, sans doute parce que l’Amérique l’avait trop bien accueilli, sans doute parce qu’il fait aussi de l’ombre aux convaincus de la dernière heure qui, dans l’expression « développement durable », ont vu plus de business que d’humanisme. Qu’importe que sa formule « Penser globalement, agir localement » ait été mise à toutes les sauces ! Les mots ont fait leur chemin et, aujourd’hui, la plupart des jeunes générations de tous les continents se sont éveillées à ces idées nouvelles, dont le message est à la fois philosophique, économique et politique.

Beaucoup d’organisations, de normes, de labels, de lois, de technologies sont venus enrichir ces idées, pour parfois les enfouir dans une complexité paperassière. Mais le mouvement est lancé. Stockholm, il y a 40 ans, a ouvert la voie pour Rio. Dubos écrivait : « Ce qui est certain c’est que l’homme ne se sent pas isolé, tel un phénomène au sein de la nature. L’affirmation que c’est un devoir de respecter toute forme de la vie exprime la prise de conscience par l’homme qu’il existe une profonde unité parmi toutes les formes de vie. »

A Rio, n’oubliez pas le message de Dubos. Il est la clé de l’avenir à un moment où le monde s’accélère et où il ne faut pas oublier, comme le poète indien Rabindranath Tagore l’écrivait : « Je crois en un monde de l’esprit non comme une chose séparée de ce monde, mais comme sa vérité la plus profondément ancrée. »

Danielle Nocher

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