Sur les hauteurs, la cité impériale dont l’urbanisme ne respecte guère temples et sanctuaires historiques, un immense palais des congrès des années 80. C’est ici que, pendant presque deux semaines, du 1 er au 12 décembre, ont vécu les négociateurs du protocole de K yoto, entourés de lobbyistes de tout bord, d’observateurs qui se devaient d’être là. Scientifiques et économistes (officiels » veillaient au grain. Les écologistes étaient déguisés en technocrates affairés et les défenseurs du nucléaire portaient katogan. Les hommes de la Climate Coalition – qui regroupe les intérêts américains charbon-pétroleauto – étaient omniprésents, courtisant les délégués jugés influents pour les convaincre de l’ urgence de ne rien décider.
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